Tiré d'un site dont je ne me souviens malheureusement pas le lien :
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Produits laitiers et Nutrition
"Le battage autour du lait et des laitages est le fruit des campagnes marketing très efficaces de l’industrie laitière. En réalité, nous n’avons absolument pas besoin de lait." Professeur Walter Willett
Rédaction par Virginie Bronzino
L’être humain est le SEUL mammifère à boire le lait des autres animaux. Il est également le seul à CONTINUER à boire du lait après son SEVRAGE (remplacement de l’allaitement par une nourriture solide) qui débute environ 12 mois après sa naissance. Le lait de vache est destiné à son petit : le veau, animal ruminant doté de 4 estomacs, qui double son poids en 47 jours et prends 140 kg la première année de sa vie. Le lait de la vache contient 3 fois plus de protéines et 2 fois plus de graisses que celui de la femme car le veau est programmé pour grandir 4 fois plus vite qu’un nourrisson.
C’est aussi insolite de consommer le lait maternel des vaches que celui des chèvres, ânesses, truies, chiennes, girafes, baleines ou tout autre mammifère.
En résumé, le lait de vache n’est en aucun cas une nourriture naturelle et appropriée pour le développement d’un bébé humain qui n’a à l’évidence, pas les mêmes BESOINS que le petit veau.
Selon le Dr B. Spock : "Dans la nature, les animaux ne boivent plus de lait après leur petite enfance, et c’est la même chose pour les humains. L’organisme des enfants a un meilleur équilibre en calcium quand les protéines proviennent de sources végétales." Les animaux, humains compris, absorbent du calcium en mangeant des plantes.
Voilà pourquoi le lait de vache contient du calcium !
Le lait de vache est constitué de lactose (sucre) ainsi que de graisses et protéines (caséine) animales : aucun de ces composants n’est indispensable à notre organisme. Il n’est donc pas étonnant que plus des 2/3 de la population humaine mondiale ne puisse pas digérer le lait de vache.
Hippocrate, le père de la médecine, préconisait déjà l’exclusion de tous produits laitiers des régimes alimentaires afin de prévenir toutes sortes de maladies : bébés affaiblis, diarrhée, eczémas, asthme, articulations douloureuses.
L’intolérance au lactose est la plus fréquente des allergies alimentaires : chez les populations africaines l’intolérance est de 65 à 100 % ; celle d’Amérique Latine 45 à 94 % ; celle d’Asie 80 à 100 %. Seuls les nourrissons produisent l’enzyme appelée lactase qui sert à digérer le lactose, ce qui démontre une fois de plus qu’il n’est pas naturel de continuer à boire du lait après être sevré.
La caséine est la protéine du lait, c’est une substance très épaisse et visqueuse, qui bouche et irrite le système respiratoire provoquant bronchite, sinusite, asthme.... Il y a 300 % plus de caséine dans le lait de vache que celui de l’humain. Après l’âge de 4 ans, l’humain ne produit plus d’enzyme pour digérer la caséine.
Depuis plusieurs années, des études sont en train de mettre en lumière les possibles connexions avec le diabète, les cancers du sein, ovaires, testicules et prostate. Le lait de vache contient une hormone appelée facteur de croissance insuline IGF-1 (Insulin-Like Grown Factor-1), qui est un facteur de régulation de la croissance, de la division et de la différenciation cellulaires.
La même hormone est présente naturellement dans l’organisme humain pour stimuler la croissance des nourrissons et décline quand l’enfant grandit. Même si une petite quantité de cette hormone dans le sang est normale, un taux élevé augmente les risques de cancer et de diabètes juvéniles.
Des expériences ont montré que le IGF-1 du lait de vache encourage la multiplication des cellules cancéreuses. Lorsque des femmes pré-ménopausées ont une augmentation du IGF-1 dans leur sang, leur risque de cancer du sein est multiplié par 7. Les pays asiatiques ont traditionnellement un taux beaucoup plus faible de cas de cancer du sein. Mais dès que les filles japonaises grandissent avec un régime alimentaire calqué sur celui des pays occidentaux, le pourcentage de cancer du sein augmente dramatiquement.
Le cancer des testicules, des ovaires et de la prostate sont aussi liés avec la consommation de produits animaux et de l’hormone IGF-1. Des études ont souligné que les adolescents ayant une alimentation riche en protéines animales atteignent l’âge de la puberté très jeune, ce qui augmente le risque de cancer de l’appareil reproductif ; à l’opposé, les adolescents végétariens sont pubères plus tardivement.
En 1993, une étude souligna que 50 % des patients diabétiques (type-1) avaient bu du lait de vache avant l’âge de 3 mois. L’IGF-1 n’est détruit ni par pasteurisation ni par digestion.
En raison de nos méthodes modernes d’élevage, le lait de vache est aussi devenu un vrai concentré d’antibiotiques et d’hormones administrés aux animaux ainsi que de substances chimiques utilisées pour traiter leurs aliments.
Il faut également savoir qu’à la naissance, le système immunitaire du nourrisson est loin d’avoir acquis toutes les potentialités qui seront les siennes plus tard. Le lait maternel est indispensable pour suppléer les défenses encore fragiles et incomplètes de son enfant.
En conclusion, la nature a créé le lait maternel humain pour le bébé humain et le lait de vache pour le veau. Le lait de vache est donc l’aliment PARFAIT... pour les VEAUX ! Il n’y a pas meilleur lait que le lait de la mère pour nourrir son enfant. Si le lait de la maman ne suffit pas, il existe aussi en grandes surfaces des préparations pour biberon 100 % sans lactose.
Si vous voulez continuer à boire du lait alors que vous n’êtes plus un bambin, vous pouvez trouver en grandes surfaces une gamme très variée de laits végétaux (ces types de lait sont sans lactose et sans cholestérol) : bio, enrichi en calcium, aromatisé chocolat ou vanille. Ils sont bons pour votre santé et bons tout court ! Pour la confection de plats végétariens, les laits végétaux de type lait d’amandes, noisettes et riz remplaceront parfaitement le lait de vache (à lire, notre dossier Cuisine végétale en ligne sur ce site).
Complément d’information
- www.notmilk.com
- Le chapitre : "Immaturité du système immunitaire du nourrisson - importance de l’allaitement" du livre "Vaccinations, les vérités indésirables" par Georget M., éditions Dangles.
- Le livre : "Milk - the deadly poison" par Cohen R.
- Le livre : "Don’t drink your milk" par Oski F.
- L’article publié dans Sunday Times : - "Le lait, nectar ou poison ? " - Sunday Times, traduction et original.
- Le livre "Santé, Mensonges et Propagande" de Souccar T. & Robard I.(Seuil), chapitre : " Laitages et os : une hystérie collective"
Ostéoporose
L’ostéoporose est une maladie dégénérative caractérisée par une diminution de la masse osseuse et de la détérioration du tissu osseux. Cela se traduit par des douleurs récurrentes au niveau du dos, une diminution de la taille et une déformation vertébrale provoquant à terme des fractures osseuses.
Le mythe de l’ostéoporose liée à une déficience en calcium, a été orchestré pour vendre plus de produits laitiers et de compléments alimentaires enrichis en calcium. Les femmes américaines sont les plus grandes consommatrices de calcium au monde, et elles ont aussi le taux le plus élevé d’ostéoporose.
En effet, en moyenne un Américain obtient 807 mg par jour de calcium par l’absorption de produits laitiers, un Taiwanais seulement 13 mg. Pourtant il n’existe pas à Taiwan de cas de fractures du col du fémur liées à un manque de calcium tandis que les USA sont champions du monde d’ostéoporose.
La première cause est une alimentation trop riche en protéines aujourd’hui adoptée par tous les pays occidentaux (lire notre chapitre sur les protéines). Le problème n’est donc pas une prise insuffisante de calcium mais l’excrétion excessive du calcium des os. La consommation de produits laitiers ne fait qu’amplifier le problème.
Facteurs négatifs responsables de l’ostéoporose - 13.7 ko
Facteurs négatifs responsables de l’ostéoporose
Une étude, réalisée par des chercheurs travaillant pour l’industrie laitière américaine, (National Dairy Council) fut de donner à un groupe de femmes ménopausées 8 verres de 25cl de lait écrémé par jour pendant 2 années. Tandis qu’un autre groupe de femmes ménopausées ne devaient prendre aucun verre de lait pendant la même période. Le groupe "avec lait" consomma 1.400mg de calcium par jour et, au terme de l’étude, perdit 2 fois plus de masse osseuse que le groupe "sans lait".
Les chercheurs conclurent : " la prise régulière de lait a fait augmenter de 30 % la consommation de protéines journalières, ceci peut expliquer la détérioration osseuse".
Les chercheurs de l’université de Yale après avoir enquêté dans 16 pays trouvèrent que les pays avec le plus important taux d’ostéoporose - USA, Suède, Finlande - sont ceux dont les habitants consomment le plus de viande, lait et tout autre produit basé sur les animaux. Cette étude montra ainsi que les noirs américains qui consomment en moyenne plus de 1.000mg de calcium par jour, ont 9 fois plus de chance d’avoir une fracture de la hanche que des noirs vivants en Afrique du Sud, dont la prise quotidienne de calcium est de seulement 196mg.
Une étude conduite par l’université de Californie et publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition (2001) trouva que les femmes, qui obtenaient la majorité de leurs protéines par des sources animales, avaient 3 fois plus de perte osseuse et près de 4 fois plus de fractures de la hanche que celles qui obtenaient la majorité de leurs protéines par des sources végétales.
Des chercheurs de l’université de Sydney découvrirent que la consommation de produits laitiers, surtout dès le plus jeune âge, augmente le risque de fracture de la hanche pendant la vieillesse (American Jounal of Epidemiology, 1994).
Selon le Dr T. Colin Campbell : "L’association entre consommation de protéines animales et augmentation des fractures semble aussi fort que l’association entre tabagisme et cancer du poumon".
Quelques conseils pour avoir des os solides :
- Votre organisme doit suffisamment stocker de vitamine D (lumière du soleil).
- Éliminer les protéines d’origines animales et privilégier les protéines de sources végétales.
- Limiter la prise d’alcool car il empêche l’absorption du calcium.
- Limiter la prise de sel car le sodium contribue à extraire le calcium des os.
- Ne pas fumer. Des études ont montré que les femmes qui fument 1 paquet de cigarettes par jour ont 5 à 10 % moins de densité osseuse à la ménopause que les non-fumeuses.
- Faire régulièrement des exercices. Des études ont prouvé que les exercices physiques sont essentiels pour construire des os solides.
facteurs positifs favorisant la masse osseuse - 15.4 ko
facteurs positifs favorisant la masse osseuse
Complément d’information :
- www.strongbones.com
- www.DumpDairy.com
- www.PCRM.org
- www.drmcdougall.com
- Le livre "Santé, Mensonges et Propagande" de Souccar T. & Robard I.(Seuil), chapitre : "Laitages et os : une hystérie collective"
Produits laitiers et Propagande : Un bourrage de crâne très juteux
"Répétez un mensonge suffisamment longtemps et il deviendra vérité." Lénine
Mythes et réalités
- Selon les messages publicitaires repris en chœur par le corps médical et les médias : Les français (adultes et enfants) ne consommeraient pas assez de produits laitiers et de calcium ? Voici les faits :
La consommation de fromage a été multipliée par plus de 3 depuis la fin des années 1950, et celle des yaourts a plus que doublé en 20 ans. Les enfants, cibles de choix de l’industrie agroalimentaire, consommeraient en moyenne bien plus de calcium que nécessaire. Une étude a montré qu’entre 2 et 8 ans les petits Parisiens ingurgitent plus de 1g de calcium par jour, alors que les nouveaux chiffres pour les apports conseillés (année 2000), déjà copieux, ne prévoient "que " 500mg de calcium jusqu’à 3 ans, 700 mg entre 4 et 6 ans, et 900 mg jusqu’à 9 ans.
Une étude de l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) datant de 2002 montre également qu’en 40 ans, la consommation de produits laitiers, riches en graisses saturées, a fait un bond spectaculaire : +220%.
- Selon les messages publicitaires repris en chœur par le corps médical et les médias : les produits laitiers sont indispensables à la prévention de l’ostéoporose ? Voici les faits :
L’Europe et les Etats-Unis sont les plus grands consommateurs de lait et produits laitiers et parallèlement champions du monde de l’ostéoporose : le coût annuel de l’ostéoporose ne cesse d’y croître, avec 10 milliards d’euros pour l’une et 14 milliards pour les autres. De nombreuses études ont montré le lien entre consommation de lait et fractures de la hanche. Par exemple, une étude récente a montré que les femmes ménopausées, dont le régime alimentaire apportait trop de protéines animales et trop peu de protéines végétales, présentaient un risque de la fracture de la hanche 4 fois plus élevé que celles dont l’alimentation était équilibrée. (7) Une grande étude américaine sur la santé et la population (NHANES III) a montré que les femmes ayant subi des fractures étaient celles qui avaient consommé le plus de laitages. (
- Selon les messages publicitaires repris en chœur par le corps médical et les médias : le calcium ne se trouve que dans les produits laitiers ? Voici les faits :